Plongée au Coeur de la Tradition du Sumo au Japon
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Ah, le Japon! Pays des sushis, des samouraïs, des cerisiers en fleur... et du sumo. Vous avez sans doute entendu parler de ces lutteurs géants et imposants, mais savez-vous vraiment ce qui se cache derrière ce sport national japonais ? Enfilez votre mawashi (c'est le nom du "pagne" que portent les lutteurs de sumo), car nous allons plonger ensemble dans l'univers passionnant du sumo, cette discipline ancestrale qui est bien plus qu'un simple sport.
Le sumo, ce n'est pas seulement des hommes de grande taille et de grand poids qui se poussent hors d'un cercle. Non, le sumo, c'est avant tout un art, une tradition, une part intégrante de l'identité culturelle du Japon. C'est le mélange détonnant de force brute, de stratégie minutieuse, de rituels religieux et d'une discipline de fer. Un cocktail explosif qui nous fascine autant qu'il nous intrigue.
Dans cet article, nous allons lever le voile sur l'histoire du sumo, sur ses rituels et ses règles, et sur la vie de ces hommes qui consacrent leur existence à cet art. Vous découvrirez comment le sumo a évolué au fil des siècles et comment il est perçu dans la société japonaise contemporaine.
Mais ne croyez pas que cet article va vous endormir avec des faits et des chiffres rébarbatifs. Oh non, préparez-vous plutôt à un voyage coloré, pittoresque et rempli d'anecdotes croustillantes qui vous feront dire "Mais c'est incroyable ça !". Prêt pour le voyage ? Alors, suivez le guide, c'est parti ! 🚀
Histoire du Sumo au Japon
Les débuts du Sumo
Le sumo, ce sport de combat si emblématique, remonte à plus de 2000 ans. Oui, vous avez bien lu, deux mille ans ! Cette discipline est aussi ancienne que le bouddhisme au Japon et elle trouve ses origines dans les rituels religieux shinto. À l'origine, le sumo n'était pas un simple divertissement, mais une forme de prière pour une bonne récolte, des rituels de purification et même des rituels pour prédire l'avenir. C'est à partir de l'ère Heian (794-1185) que le sumo commence à prendre la forme que nous lui connaissons aujourd'hui, avec des lutteurs professionnels et des tournois organisés.
L'évolution du Sumo à travers les siècles
Mais le sumo n'est pas resté figé dans le temps, loin de là ! Au fil des siècles, il a évolué et s'est modernisé, tout en gardant ses racines profondément ancrées dans la tradition. L'ère Edo (1603-1868) a vu le sumo devenir un sport de masse, avec la construction de stades dédiés et l'émergence de champions de sumo véritablement populaires. L'ère moderne a apporté son lot de changements, notamment avec l'introduction de la règle selon laquelle le lutteur qui sort du cercle ou qui touche le sol avec une autre partie de son corps que ses pieds est considéré comme vaincu. Cependant, même si les règles et les techniques ont évolué, l'essence du sumo, sa spiritualité et son respect des traditions, sont restés les mêmes. Et c'est ce qui fait de ce sport une véritable fenêtre sur le Japon ancien.
Rituels et Règles du Sumo
Les rituels sacrés du Sumo
Le sumo est plus qu'un simple sport, c'est un véritable spectacle de rituels et de traditions. Avant chaque match, les lutteurs effectuent une série de rituels de purification. Ils entrent sur le dohyō (le cercle de lutte) pieds nus, en signe de pureté. Ils lancent du sel dans l'arène pour purifier le lieu et éloigner les mauvais esprits. Et ils effectuent le shiko, ce fameux pas de danse où ils lèvent haut les jambes, pour montrer qu'ils ne portent pas d'armes. Chaque geste a un sens, chaque action est chargée de symbolisme.
Les règles du Sumo
Au sumo, il n'y a pas de catégories de poids, pas de limites de temps, pas de rounds. La lutte est simple et directe. Le but est de faire sortir l'adversaire du cercle de lutte ou de le faire toucher le sol avec une autre partie du corps que les pieds. Il n'y a que quatre techniques de base : pousser l'adversaire, le tirer, le soulever et le renverser. Mais de ces quatre techniques de base découlent plus de 70 techniques différentes ! C'est tout le paradoxe du sumo : un sport d'une apparente simplicité, mais d'une réelle complexité.
La vie d'un Lutteur de Sumo
La formation d'un lutteur de Sumo
Devenir un lutteur de sumo, ou rikishi, n'est pas une tâche aisée. Elle nécessite un engagement total et une discipline de fer. Les aspirants rikishi entrent généralement dans une écurie de sumo, ou heya, où ils vivent et s'entraînent sous la direction d'un maître de sumo. Ils commencent souvent leur formation à l'adolescence et doivent apprendre à vivre selon les règles strictes du sumo. Leur formation ne se limite pas au dohyō : ils apprennent également la calligraphie, la cérémonie du thé et d'autres aspects de la culture traditionnelle japonaise.
Le quotidien d'un lutteur de Sumo
Le quotidien d'un rikishi est rythmé par l'entraînement et les traditions. Leur journée commence tôt par un entraînement intensif, suivi d'un grand repas composé de chankonabe, une sorte de ragoût riche en protéines qui aide les lutteurs à prendre du poids. En dehors des tournois, ils portent des vêtements traditionnels et leur coiffure, la chonmage, est également un élément distinctif de leur statut de lutteur de sumo. Mais le rikishi n'est pas seulement un athlète, c'est aussi un ambassadeur de la tradition japonaise, un rôle qui comporte son lot de défis mais aussi de grandes joies.
Le Sumo dans la société japonaise contemporaine
Le Sumo comme élément de l'identité culturelle japonaise
Le sumo n'est pas seulement un sport, c'est une part essentielle de l'identité culturelle japonaise. C'est un symbole de la persévérance, du respect des traditions et du sens du rituel qui caractérisent la culture japonaise. Même si tout le monde ne suit pas le sumo, presque tout le monde au Japon connaît les règles de base et a vu au moins un match de sumo à la télévision. Et pour beaucoup de Japonais, assister à un match de sumo en direct est une expérience incontournable.
Le Sumo à l'ère de la mondialisation
Dans un monde globalisé et en constante évolution, le sumo a su rester fidèle à ses traditions tout en s'adaptant aux réalités contemporaines. Il a su séduire un public international et des lutteurs étrangers ont même réussi à atteindre le rang de yokozuna, le plus haut grade du sumo. Et même si le sumo a parfois été critiqué pour son conservatisme, il reste un sport très respecté et une source de fierté nationale au Japon.
Que vous soyez un fan inconditionnel de sumo ou que vous découvriez tout juste ce sport, une chose est sûre : le sumo est bien plus qu'un simple sport. C'est une fenêtre sur la culture japonaise, un spectacle de force et d'adresse, un rituel chargé de sens. Et surtout, c'est une tradition vivante, qui continue à fasciner et à évoluer.
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LASSERRE
Amateur de sumo, je regrette que les tournois ne soient plus retransmis à la Tv, y a t-il une chaine qui permet de les suivre?